Un peu d’histoire…

La Société Zoologique a été fondée en 1906 et a été dissoute en 1932. En voici des archives

Au soir du jeudi 4 avril 1946, à l’occasion de sa première séance d’après-guerre, les membres du Groupe ornithologique de Genève se réunissent au Café Gambrinus , bistrot du quartier de Rive aujourd’hui disparu, afin de constituer le Groupe zoologique de Genève, dans le but de propager l’intérêt pour l’étude de la nature, et spécialement de la faune indigène.

Lors de cette séance était présente la fine fleur du monde naturaliste genevois, comme MM.Jacques Burnier, Emile Dottrens, Paul Géroudet, Robert Hainard et Charles- A.Vaucher, pour ne citer que quelques uns de la trentaine de naturalistes conviés.

C’est l’époque des échanges d’information sur les observations diverses dans le canton de Genève et ses environs (comme le Hibou Petit-Duc dans le Mandement ou la Loutre sur le Rhône…), des exposés et des excursions en petits groupes, auxquels viennent se joindre progressivement d’autres naturalistes, professionnels ou amateurs.

Plus tard, le Groupe zoologique de Genève est rebaptisé Société zoologique de Genève, en mémoire de l’appellation utilisée au début du XXème siècle par MM.Poncy, Boubier, d’Arcis, Comte, et les autres naturalistes de la région genevoise de l’époque des débuts.

Plus de cinquante ans après la séance du « Gambrinus », la Société zoologique de Genève compte près d’un demi millier de membres, siège au Muséum d’Histoire naturelle de Genève, propose des conférences mensuelles, publie un bulletin d’information, « L’Hermine », et participe activement à l’étude et à la conservation de la faune sauvage dans plusieurs pays.

Le Comité actuel, composé de huit membres élus annuellement lors de l’Assemblée générale, est exclusivement constitué de bénévoles, tous naturalistes mais non nécessairement professionnels, qui prolongent leur passion de l’étude de la faune sauvage et de sa conservation en s’investissant dans les buts fixés par les statuts de la Société zoologique de Genève, afin d’honorer leurs illustres prédécesseurs.

Quelques documents  » d’époque ».